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En passant par la fenêtre (d’Ageüs)

Laurent Flieder

Pour 

Frédérick Tristan

Imaginez un instant qu’un écrivain, ou ses personnages, c’est-à-dire ses masques, ose proclamer des affirmations aussi déconcertantes que : « Aucune réalité ne sera jamais la réalité, mais l’illusion nécessaire d’un réel » 1 ou bien : « Les différents niveaux de réalité qui nous sont accessibles ne sont que des sortes de rêves. Où est la réalité, où est la fiction ? Nous sommes tous des fictions les uns pour les autres » 2 et même : « L’apparence du monde n’est rien du monde. Notre regard est un trompe-l’œil » 3 ou pire encore : « L’univers est une contrefaçon » 4. Pour cohérentes qu’elles soient lorsqu’on les prend dans leur ensemble, ces assertions n’en demeurent pas moins des plus choquantes, voire irrecevables pour l’esprit rationnel du lecteur ordinaire, dont je suis, parmi d’autres. Car enfin qui, pourquoi et en quel nom contester ainsi à notre cher réel son droit à l’existence ? Pourquoi ne voir partout, jusqu’à l’obsession, que doubles, miroirs, trompe-l’œil, anamorphoses ? Avouez qu’il est un peu étrange de se trouver face à un esprit à ce point tourné vers le refus de ce qui est, et vers le goût de sa mise en cause alors je le demande : monsieur Tristan, comment osez-vous ? Pour qui vous prenez-vous ? Et avez-vous seulement des preuves de ce que vous avancez ?

C’est à ce moment précis que mon sujet pointe le nez, ou plus exactement le chapeau, mais est-ce bien le sien, car celui que j’aperçois me fait songer à René Magritte qui, venant prendre la défense de notre auteur, m’interpelle en me priant de regarder un tableau. « Quoi, me lance-t-il (à moins que je ne rêve sa voix), pensez-vous que les choses soient simples à ce point ? Ouvrez les yeux ! Que voyez-vous sur mon tableau ? Une fenêtre, et un tableau. À travers l’un, à la surface de l’autre, un paysage. Le même ? On dirait, car ils se ressemblent, paraissent même cousus ensemble : la réalité et sa représentation se juxtaposent au point que le tableau se fond dans le paysage, et réciproquement. Ah oui ? Mais en êtes-vous sûr ? Qui vous dit que, par la fenêtre, dissimulée par la toile, ne s’élève pas une affreuse cheminée d’usine qui crache une vapeur noire ? Une masure dans laquelle une sorcière fait bouillir d’affreuses mixtures, ou encore une autoroute ? Et que c’est pour les gommer, précisément, que devant, j’ai placé cette toile. À moins que… vous voyez ce trépied, sous la fenêtre ? Eh bien, qui vous dit que la fenêtre n’est pas elle-même un tableau ? D’ailleurs il vous faut en convenir : tout ceci n’est que peinture, et c’est pour vous faire saisir ce genre d’indistinction que, précisément, j’ai peint mon tableau. Et je vais fixer ce tableau sur un mur entre deux fenêtres, elles-mêmes encadrées de semblables rideaux… Alors, bien malin qui pourra dire ce qui est réel et ce qui feint de l’être… Je vous sens un peu troublé, conclut le cher Magritte en s’effaçant derrière un sourire énigmatique, les choses sont-elles ce qu’elles paraissent ? Et même : les choses sont-elles ? »

Troublé, sincèrement, je le suis. Fort heureusement, quand c’est le cas, j’ai un recours. Car si je me méfie des peintres et autres faiseurs d’images, je conserve en revanche ma confiance aux mots : eux, au moins, savent ce que parler veut dire. C’est pourquoi je possède un bréviaire, qui ne me quitte jamais, et me permet de comprendre (c’est d’ailleurs son titre) Un monde comme ça.

Mais voilà qu’à présent, il me joue des tours. Ainsi je l’ouvre et je tombe sur :

« – Quand tout est fermé à double tour, il est toujours possible de sortir par la fenêtre.

— L’imbécile : Et s’il n’y a pas de fenêtre ? »5

L’imbécile, serait-ce moi ? Mon doute redouble. Je compulse à nouveau, et voilà que je lis : « La réalité et la vérité sont tout aussi fictives que la fiction, laquelle a donc bien raison de s’en moquer » 6.

Rien, donc, ne serait vrai, ni réel ? Il n’existerait pas plus d’histoires vraies que de mensonges, ou tout autant, car tout est également mensonger ? Pourtant, cette dernière phrase indique un chemin pour échapper à cette aporie. Pourquoi ne pas l’entendre, et ne pas prendre la fiction comme un moyen de « se moquer » ?

Ainsi ce serait pour se moquer que le peintre peint, que l’écrivain écrit. Pour mettre en doute l’authenticité du « soi-disant réel » évoqué quelque part par André Breton. Pour nous faire comprendre que, dans un paysage de ciel, d’arbres, d’herbe et de terre il existe des terriers pas plus vrais, pas plus faux que d’autres, dans lesquels une petite fille, pour peu qu’elle soit intrépide, ose pénétrer à la suite d’un lapin pressé. Ou encore qu’un voyage extraordinaire débute ou recommence chaque fois qu’un petit garçon américain du début du siècle dernier, s’endort. Dès qu’il se couche, il est transporté dans le royaume du roi Morphée, avec sa délicieuse princesse, son sauvage secourable, mais aussi l’affreux Dr Flip, les géants carnivores, les gratte-ciels qui tombent, le sol qui se dérobe ou le ciel qui s’ouvre et la lune prête à l’accueillir. Et invariablement, dans la dernière case, en bas de la page, chaque semaine, choqué par le cauchemar ou le rêve, le petit Nemo tombe de son lit où sa maman le réconforte. Personnage de Windsor Mc Cay (peu ou prou inventeur de la bande dessinée et génial libérateur de la conception graphique), ses aventures paraissent en feuilleton dans le New York Herald de 1905 à 1912.

Et sa postérité se trouve, entre autres brillants auteurs, chez un certrain Fred (qui n’est pas Frédérick mais tout simplement Fred), dont une grande partie de l’œuvre 7 est consacrée aux passages, réservés aux rêveurs, aux magiciens et aux naufragés, notamment au jeune Philémon qui, juché sur le dos de son âne Anatole, voyage effectivement d’atoll en atoll puisqu’à travers un puits ou une rivière de bave d’escargot, il rejoint le monde parallèle qui, sur les mappemondes, est représenté par les lettres de l’océan Atlantique. Un monde où les ânes sont ministres, où les gardes jaillissent du sol comme des tours, et où chaque planche révèle une nouvelle merveille de fantaisie et d’imagination.

Oui, sans doute, cette voie est la bonne. Continuons donc à chercher la fenêtre parmi les milliers de pages laissées par notre Frédérick. Jusqu’à ce que, guidé par Little Nemo en personne, elle finisse par nous apparaître. Car c’est à lui, précisément, qu’est dédié le texte qui, alors, surgit. Mais attention : s’il n’a l’air de rien, il est néanmoins redoutable, comme tout ce qui se trouve entre la première et la dernière page de ce roman de 2002 étrangement intitulé Dieu, l’Univers et Madame Berthe :

 

La fenêtre d’Ageüs

À Little Nemo

 

Le ahadjarda possédait une tête par-devant, une autre à l’arrière et quelques-unes sur les côtés, on le fit empailler et l’offrit au Museum d’histoire naturelle de Paris. Il paraît que, depuis, les vers l’ont rongé ! Mais attendez, je vous prie ! Fulgance vient de repartir à Formosa à la recherche d’un autre de ces curieux volatiles.

– À Taïwan ?

– Attention, colonel ! Pas de méprise ! la situation géographique de Formosa correspond exactement à celle de Taïwan dans l’océan Pacifique entre les îles Ryû kiû et les Philippines, mais il ne faut surtout pas les confondre. Taïwan est chinoise. Formosa est Zao-chen.

– Même latitude et même longitude ? demanda Cartraigh.

– Exactement les mêmes, bord à bord !

– Ah, voilà qui est intéressant et qui prouve très nettement que Maight-Hensi avait raison lorsqu’il affirmait qu’à la même place que Londres existait une autre ville qui se nommait Onondl ou quelque chose comme ça.

– Cher colonel, s’écria Terence White, non seulement Maight-Hensi savait que Onondl existait,      mais y était allé !

Pour le coup, Cartraigh renonça à boire son punch, posa sa pipe à eau et, considérant son hôte d’un ardent regard, demanda :

– En êtes-vous bien sûr ?

– Certes ! le professeur Fulgance me l’a assuré alors, c’était certain. Aussi certain qu’existe le couloir de Salmussemm, celui qu’empruntèrent le professeur Otto Lidenbrock, son neveu Axel et le guide Hans Bjelke afin d’atteindre le centre de la terre par le cratère du volcan Sneffels.

Eh bien, fit le colonel après un instant d’hésitation, si je pouvais me permettre… Voilà une aventure qui me plairait assez. À condition de ne pas me retrouver comme Alice en tête à tête avec la reine de cœur ou le chapelier fou !

Ils s’amusèrent de cette repartie, puis Cartraigh reprit avec le plus grand sérieux :

– Quand rencontrerez-vous votre ami Fulgance pour lui demander… ce serait un intéressant voyage, n’est-ce pas ? croyez-vous qu’il acceptera de nous servir de guide ?

– Je l’ignore, colonel. Fulgance est un homme capable de vous promettre de vous accompagner à Oz et de vous emmener à Ssmalldene dans le Sussex. Vous savez : au 14, Wadloes road, la maison des vœux dont parle Kipling (…)

– Fulgance ne vous a-t-il pas expliqué un peu comment on procède pour gagner Onondl ?

Terence White hésita. Connaissant Cartraigh, il se doutait que rien ne le ferait renoncer. Aussi crut-il bon de l’avertir.

– Colonel, l’affaire n’est pas aussi évidente que vous l’imaginez ! elle est complexe, labyrinthique, sournoise et, j’insiste là-dessus, elle est dangereuse…

– Tout ce que j’aime !

White se résigna.

– Eh bien, comment vous dire ? Et d’abord, avez – vous déjà entendu parler de la fenêtre d’Ageüs ? – Non.

 – Elle appartenait à la chambre d’honneur des comtes de Poictesme, à la lisière de la forêt d’Acaire. Dans la chambre d’honneur de son château se trouvait cette fameuse fenêtre. Elle avait été rapportée du manoir de Harthover par l’arrière-grand-père du roi, qui l’avait fait encastrer dans ce mur-là. Or, et c’est Fulgance qui me l’assura, cette même fenêtre fut de nouveau enlevée de cette chambre d’honneur sous le règne de Victoria et replacée ici, à Londres, dans le soubassement nord de la crypte de l’abbaye de Westminster.

– Ah ! ah ! Voilà bien du nouveau ! s’exclama Cartraigh. Mais en quoi cette fenêtre d’Ageus nous importe-t-elle ?

– Cette fenêtre nous intéresse plus que tout au monde, du moins pour ce que vous espérez réussir, car, colonel, je vous supplie de garder pour vous ce secret, c’est en traversant cette fenêtre que l’on passe de Londres à Onondl.

Cartraigh demeura bouche bée un long moment. Puis, se reprenant, se saisissant d’une main avide du verre de punch, il le vida et s’écria :

– Dès son retour de Formosa, faites venir ce professeur Fulgance, je vous prie ! mon instinct m’assure que nous sommes à l’aube d’une découverte inestimable ! 8

 

Dans ce roman, l’un des personnages avoue s’en remettre, pour tout ce qui touche au monde matériel, à la philosophie de George Berkeley (1685-1753), selon lequel il ne possède ni substance ni permanence (Esse est percipi). Quant à l’auteur, il se plaît à multiplier les moyens de communication entre des univers parallèles : ne serait-ce, qu’en empruntant l’ascenseur, on passe non seulement d’un étage à l’autre, mais d’un monde à un autre : « Poussé par la curiosité et malgré la recommandation d’Amandine, j’appuyai non sur le bouton du rez-de-chaussée, mais sur celui du quatrième étage. L’ascenseur réagit comme à regret et commença sa montée avec des hoquets. Allait-il tomber en panne, s’arrêter ? Lorsque la porte automatique s’ouvrit, une immense stupeur me saisit. L’ascenseur donnait sur une avenue où des voitures circulaient à grande vitesse. Au quatrième étage d’un immeuble ! “9 Et quelques pages plus loin, le même étage débouche cette fois sur un hall de gare…

On se souvient qu’il a par ailleurs publié un ouvrage entier, Le monde à l’envers, pour rassembler toutes sortes de représentations d’anti-mondes où se pratiquent les inversions des convenances, des habitudes et des notions. Mais la fenêtre, c’est autre chose. Car cette fois, on sait où la trouver (‘le soubassement nord de la crypte de l’abbaye de Westminster’) et son histoire nous est bel et bien livrée : plus aisée à trouver que le miroir d’Alice ou le lit de Nemo, nous pouvons compter sur la fenêtre d’Ageüs. Il suffit de se rendre à Londres.

 

Je m’y apprêtais lorsque mon attention fut retenue par un autre texte de notre auteur, daté de 2004 cette fois, et précisément intitulé La fenêtre d’Ageüs10. Dans cette nouvelle, on retrouve le texte ci-dessus, mais dans quel état ! Fulgance s’y est mué en Purviance (ce qui, en amateur inconditionnel de Charlie Chaplin me met la puce à l’oreille et me fournit l’occasion de contempler un visage avenant) mais surtout, il introduit de nouvelles références à des passages possibles vers l’improbable : Aristophane et la cité de Néphélococcygie construite par les oiseaux, l’île Hermaphrodite de Joseph Hall (1605) où tout a une nature double, et jusqu’à la Haute-Garabagne d’Henri Michaux. D’Aristophane à Michaux, bigre ! C’est dire si la capacité de ma fenêtre s’est accrue. Le temps et l’espace se sont sérieusement distendus. D’autant qu’à un an de là, paraît encore une nouvelle mention de la fameuse fenêtre : la revoici dans des pages datant de 2005. Et cette fois, je dois avouer que j’ai rencontré ce que certains appellent pudiquement le découragement du chercheur. Jugez plutôt :

 

— Avez-vous déjà entendu parler de la fenêtre d’Ageüs ?

— Non

— Elle appartenait à la chambre d’honneur des comtes de Brantôme, à la lisière de la forêt de Rambouillet (…) Elle avait été rapportée du manoir de Bourdonné par l’arrière-grand-père du roi qui l’avait fait encastrer dans ce mur-là. Or cette même fenêtre fut à nouveau enlevée de cette chambre d’honneur depuis le règne de François Ier et replacée ici, à Paris, dans le soubassement nord de la crypte de Notre-Dame.

— Ah ! ah ! voilà bien du nouveau. Mais en quoi cette fenêtre d’Ageüs nous importe-t-elle ?

— Voilà le fait : cette fenêtre nous intéresse plus que tout au monde, du moins pour ce que vous espérez réussir.., car mon cher ami, je vous supplie de garder pour vous ce secret, c’est en traversant cette fenêtre que l’on passe du monde à l’au-delà (…)

— Je ne veux pas mourir

— Qui vous a parlé de mort ? L’au-delà du monde est la vraie vie. Du moins, c’est ce qu’on prétend.”11

 

Ainsi la fenêtre a changé de place, et sans doute de pouvoir. Adieu Londres, je reste à Paris. Mais mon voyage se fait de plus en plus risqué : l’Au-delà, quand même ! Aussi, avant de se précipiter sur l’endroit désigné, remontons à la source, au “Manoir de Bourdonné”. N’est-ce pas là, précisément, que réside un certain Jean-Paul Baron, le meilleur spécialiste de l’œuvre de notre auteur ? Je suis aussitôt allé l’interroger à propos de cette fenêtre d’Ageüs, et ai ainsi appris qu’elle tire son nom d’Âgée, le dixième des douze “petits prophètes” de l’Ancien Testament, celui qui encourage les israélites à reconstruire le temple de Salomon. J’aurais dû m’en douter : pour dater l’origine de ma fenêtre, il faut remonter au déluge – ou plus précisément en l’an 520 av. J.-C., puisque c’est entre août et décembre de cette année-là que sont datées les oracles d’Agée. Autant dire qu’il fallait tout recommencer : partir de l’Ancien Testament, continuer avec le Nouveau et même, s’il en existe, avec un Nouveau Nouveau Testament.

J’ai donc relu l’Ancien, j’ai relu le Nouveau, et ai fini par trouver le Nouveau Nouveau Testament. Car oui, il existe, du moins autant que les textes de notre auteur. Et j’y ai compris que Dieu n’est pas pour rien dans toute cette histoire. Qui est bel et bien une histoire de famille puisque, comme chacun sait, c’est là qu’on lave son linge sale. Or cette fenêtre, comme vous allez le constater ci-dessous grâce à Youtube (au prix, je l’avoue, de quelques secondes de pub inévitables), n’est ni une drogue inconnue, ni un miroir victorien, ni un lit d’enfant new-yorkais, ni une rivière de bave d’escargot : elle est d’une banalité désolante, puisque c’est ni plus ni moins que le hublot d’un lave-linge. À travers lequel non seulement on passe d’un univers à un autre, mais Dieu lui-même descend sur terre pour tâcher de récupérer sa fille, laquelle lui en a joué une bien bonne. Il suffit de le reconnaître sous les traits de Benoît Poelvoorde, dans la bande-annonce de ce film réalisé par Jaco van Dormaël en 2015.

 

C’est assez ! Finissons-en avec cette histoire de fous. Que nous a-t-elle appris ? Qu’après Magritte, grand peintre belge, et avant Jaco van Dormaël, grand cinéaste belge, Frédérick Tristan est un grand écrivain belge ? Raté : natif des Ardennes françaises, il lui manque une vingtaine de kilomètres. Mais que la place particulière qu’il occupe dans le paysage littéraire tient, pour une part, à son affiliation à une très ancienne tradition souterraine, celle des artistes capables de bâtir des machines à récits pour piéger l’imbécile linéarité du temps et de l’espace, et nous glisser entre les couches du réel au mépris des contradictions logiques et autres “soi-disant” impossibilités physiques. Anamorphoses, structures en abyme, porosité et perméabilité des mondes parallèles, inverses ou superposés sont des topiques du théâtre baroque, de la bande dessinée inventive et du cinéma contemporain, qui en usent non tant pour “se moquer”, imiter ou reproduire le réel, mais dessiner les paysages fluctuants de l’intériorité dans ce qu’elle a de de plus poétique et de plus déconcertant : celle qui ouvre grand les fenêtres sur l’imaginaire et son infinité de possibles.

 

                                                                                                                                       Laurent FLIEDER

 

Notes

 

1– Tarabisco, p.82

2– Stéphanie Phanistée, p.411)

3- L’anagramme du vide, p.45)

4– Le manège des fous, p.159)

5– Un monde comme ça, p.184

6 – ibid., p.152

7 voir la série des Philémon, parue dans le journal Pilote des années 70 et publiée chez Dargaud

8 Dieu, l’univers et madame Berthe, p. 96 sq.

9– ibid, p.138

10- Un infini singulier, p. 485

11– Le manège des fous, p. 92

 

(NB : ce texte et ses illustrations ont servi de support à une communication lors d’un colloque consacré à F.T. à Charleville-Mézières, en avril 2017)

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