Je garde de la mosaïque que Francis distillait par petits morceaux, en fonction du moment de la vie, des souvenirs riches et divers : l'eau tiède "sans rien" quand on se retrouvait pour un apéro atelier d'écriture, les mots lus, ceux des autres, qui prenaient cette dimension nouvelle au travers de sa voix, ses coups de gueule et puis un rire. L'histoire de ses plantes et l'impression parfois qu'il parlait de gens. Ses longs doigts fins et délicats qui semblaient avoir été créés juste pour tenir des plumes. Et son regard clair, espiègle, parfois indéchiffrable. J'ai aimé l'avoir à nos côtés dans une aventure collective d'écriture qui n'aurait pas été aussi belle / un peu folle / inspirante sans lui. Pour tout ça, merci...